La colère monte contre une passerelle construite sans accès aux personnes à mobilité réduite

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Les escaliers comptent une centaine de marches chacun. Une montée peu commode pour les seniors et les personnes avec une poussette
La colère monte contre une passerelle construite sans accès aux personnes à mobilité réduite - reportage de Wilfried Redonnet et Mekhak Movsissian ©France 3 PIDF

La commune des Yvelines est coupée en deux par une quatre voies : la RN10. Une passerelle a été aménagée pour les piétons mais les personnes à mobilité réduite ont tout simplement été oubliées.

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Elle n'est là que depuis quelques semaines mais agace déjà de nombreux habitants. À Trappes (Yvelines), cette passerelle est utilisée pour traverser la RN 10. Elle relie un quartier résidentiel à celui de la mairie où se trouvent la gare et plusieurs écoles.

Avec sa centaine de marches à monter et à descendre, elle est devenue le calvaire des personnes âgées qui arrivent souvent essoufflées au sommet. La passerelle a remplacé une galerie souterraine dans le cadre des travaux d'enfouissement de la route mais aucun aménagement n'a été prévu pour les usagers à mobilité réduite.

Ceux qui ne peuvent pas l'emprunter doivent utiliser deux itinéraires alternatifs à 500 mètres et 600 mètres de l'ancienne galerie. Poussettes, fauteuils et personne handicapées doivent donc faire un détour de plusieurs minutes.

Des ascenseurs pour un modèle inclusif

Pour le maire de Trappes, cette situation est discriminatoire, il souhaite que deux ascenseurs soient installés : "On parle d'une passerelle qui va être utilisée pendant quatre ans, une passerelle qui n'a pas été prévue pour tous et c'est un problème. Il faut donc rattraper aujourd'hui l'erreur qui a été commise il y a quelques années. Il faut en déterminer le coût et le délai de réalisation", affirme Ali Rabeh.

Alors que la mairie de Trappes estime le coût des travaux à 150 000 euros, la direction des routes l'évalue, elle, a plusieurs centaines de milliers d'euros.

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