La finale de la Grande dictée du sport s'est déroulée samedi à l'Institut de France à Paris. 104 participants ont planché sur un texte écrit par l'académicien Erik Orsenna.
"Hier, j'ai fait une dictée d'entraînement et j'ai découvert un mot, c'est : pittoresque", déclare l'un des plus jeunes participants à cette dictée. Sous la prestigieuse Coupole de l’Institut de France dans le 6e arrondissement, 104 personnes se sont livrées à l'exercice de la Grande dictée du sport, sous la direction de l’académicien Erik Orsenna. Parmi ces concurrents, beaucoup d'adultes, mais aussi de très jeunes participants comme Roxanne, 10 ans, très motivée, venue tout spécialement de l'île de la Réunion pour cette finale.
"C'est parti ! Le soleil chauffe, mais pas trop. Point". C'est le début de l'épreuve, Erik Orsenna énonce les premiers mots de cette dictée du sport. Il en a composé lui-même le texte. Pour l'académicien, il y a une grande similitude entre l'acte sportif et l'évolution de la langue. "Qu'est-ce que c'est qu'un sportif ? C'est quelqu'un qui reprend des gestes ou des attitudes millénaires et qui en même temps invente. C'est exactement comme la langue", argumente l'académicien.
À l’écoute de cette dictée ce samedi, une médaillée olympique, Gwladys Épangue, championne de taekwondo, médaillée de bronze olympique en 2008.
Les résultats tombent. En catégorie élèves de primaire, c'est la jeune Roxane de la Réunion qui décroche la première place. Cette dictée du sport samedi, c'était un peu l'alliance des muscles et des mots, de la tête et des jambes.