Au Conseil de Paris, le projet de Zone à Trafic Limité (ZTL) a été repoussée depuis 2 ans. Elle devrait voir le jour en octobre. Une mesure pour limiter les voitures dans le centre de la capitale mais qui n'est pas au goût de tous.
Moins de voitures dans le centre de la capitale : c'est l'objectif de la mairie avec cette ZTL. Elle devrait être votée vendredi au Conseil de Paris. Dès le mois d'octobre, Anne Hidalgo veut interdire aux voitures le transit dans le cœur de Paris.
Des automobilistes s'inquiètent de cette mesure : "Je travaille dans le milieu médical et on a besoin d'intervenir vite", alerte une automobiliste.
Une interdiction de transit avec de très nombreuses exceptions comme les résidents, les taxis ou les professionnels. Après deux années de consultation, cette ZTL concerne les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements sans les quais hauts, ni les deux îles centrales, mais inclut le boulevard Sébastopol.
Un périmètre de 4,7 km², bien moins grand que le projet initial. "20 à 30 000 véhicules pourront être sortis de cette zone avec des bénéfices extrêmement bénéfiques pour la qualité de l'air, de la question du bruit. Puis aussi de l'ordre de la sécurité", indique David Belliard, maire adjoint (EELV) à la maire de Paris en charge de la Transformation de l'espace public et des mobilités.
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Une ZTL dénoncée par l'opposition municipale qui craint un centre de Paris qui se transformerait en "un Disneyland". Anne Hidalgo semble pressée de faire voter cette délibération qui doit recevoir un arrêté du préfet de police, Laurent Nunez, dont le poste, stratégique, pourrait être remplacé en cas de changement de gouvernement.