Les classes "prépa" à nouveau en grève lundi

Une manifestation, regroupant enseignants et élèves des classes préparatoires aux grandes écoles, partira à 14h du jardin du Luxembourg à Paris pour rejoindre le ministère de l'Education. Motif de la protestation : un projet de réforme du temps de travail des enseignants. 

Les enseignants et les étudiants des classes préparatoires sont appelés à une nouvelle journée de grève, lundi 9 décembre 2013, assortie d'une manifestation à Paris, pour protester contre une possible réforme de leur temps de travail qui se traduirait par une baisse de revenus. Le Snalc (Syndicat national des lycées et collèges) et le Snes (Syndicat national des enseignements de second degré), ainsi que six associations d'enseignants des classes prépas ont lancé un appel à la grève.

Le Snalc a demandé aux enseignants de province de se rassembler à Paris. Le cortège partira dès 14H du jardin du Luxembourg pour rallier le ministère de l'Education nationale. 

Les étudiants du lycée Fénelon à Paris ont également appelé à manifester "contre ce projet et pour un système scolaire de qualité". "Ce projet prend pour cible des filières dont l'enseignement est d'une qualité reconnue sur le plan international", estiment ces étudiants dans un communiqué. Les professeurs craignent une hausse du nombre d'heures de cours et une baisse de 10 à 20% de leurs rémunérations.

Il y a des professeurs "et surtout les plus jeunes et ceux qui sont à la fois en lycée et en classe préparatoire, qui vont gagner avec cette réforme", avait répondu le ministre Vincent Peillon. "D'autres vont perdre dans des proportions qui sont de 3, 4 ou 5%", avait-il affirmé. L'obligation réglementaire de service (ORS) de ces enseignants est de dix heures hebdomadaires, déchargeables" de deux heures, une heure pour les enseignants de deuxième année et une heure au moins pour ceux qui ont des classes de plus de 35 élèves (la plupart). Le ministère de l'Education nationale a proposé que tous les enseignants de ces classes préparatoires effectuent dix heures hebdomadaires. En contrepartie, M. Peillon a suggéré le versement d'une indemnité de 3.000 euros par an pour ceux qui enseigneraient au moins quatre heures devant plus de 35 élèves.

Des annonces que le Snalc a jugées "significatives" mais "loin d'être suffisantes".

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