Les autorités de l'état et de la ville de Paris, ont mis à l'abri plusieurs dizaines de personnes qui occupaient la Halle Pajol, dans le 18ème arrondissement, depuis une quinzaine de jours
Une délégation composée de l'OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides), de FTDA ( France Terre d'Asile), d' Emmaüs, de la Ville de Paris, et de la préfecture de région s'est rendue sur place à 8 heures pour rencontrer tous les occupants et proposer des solutions d'hébergements en vue du démantèlement du campement.
Ces propositions permettent aux migrants d'intégrer un centre d'hébergement d'urgence et d'engager une démarche volontaire de demandes d'asile.
A l'issue d'une discussion associant tous les représentants des divers collectifs présents, les migrants ont accepté les hébergements proposés.
Au total 203 personnes ont été hébergées par l'Etat dans des centres d'hébergements franciliens spécialement mobilisés pour l'occasion, à Vitry (94), à Colombes (92) , à Malakoff (92), à Roissy-en-Brie (77) et dans 7 centres de la capitale.
La mise en place de ces mesures exceptionnelles et humanitaires n'a pas empêché de fortes tensions générées par des militants qui se sont interposés à cette intervention humanitaire à plusieurs reprises.
La préfecture souligne qu' " en dépit de ces difficultés, les pouvoirs publics ont proposé des solutions d'hébergement dignes et pérennes pour tous les migrants présents." Et elle ajoute que "Depuis le 2 juin ce sont 1020 personnes qui se sont vu proposer des solutions d'hébergement au titre de la demande d'asile."