Ils sont mobilisés ce jeudi pour réclamer des réponses sur l'accessibilité pour eux des différents sites olympiques le jour des épreuves.
"Nous ne voulons pas être relégués au second plan." Fabian Tosolini a des craintes pour l'avenir. Pour le représentant de l'Union Indépendante des VTC, la période des Jeux Olympiques pourrait s'avérer compliquée. Ce jeudi, plusieurs syndicats de la profession sont mobilisés à l'initiative de l'Intersyndicale Nationale des VTC pour demander de meilleures conditions de travail pendant les JO de Paris.
Pour l'instant les VTC ne savent pas s'ils auront accès aux voies dédiées aux véhicules accrédités comme celle sur le périphérique. "Les taxis y auront droit et nous demandons la même chose car nous serons amenés à transporter des personnes en lien avec les Jeux également", note le représentant syndical.
Autre demande des chauffeurs et des plateformes : avoir accès au "périmètre rouge", une zone au plus près des sites de compétition réservée à certains véhicules. "Là aussi, nous aurons sûrement à bord des détenteurs de billets ou des VIP, on doit pouvoir les laisser au plus près des sites", selon Fabian Tosolini.
"Manque de considération pour les VTC"
En quête de réponses, il dénonce un "manque de considération " de la part des autorités pour les VTC. "À chaque fois qu'il y a des grands événements à Paris, nous sommes mis à contribution, pendant la Fashion Week par exemple. Ici, on se sent exclus de l'organisation. Personne ne nous tient au courant de notre statut durant les Jeux."
Le 11 janvier prochain, les représentants des plateformes et des chauffeurs ont rendez-vous pour une réunion avec la Mairie de Paris. "On espère enfin avoir des réponses concrètes pour que l'on puisse s'adapter ensuite", note le syndicaliste.