La maire de Paris (PS), Anne Hidalgo, s'est dite "assez favorable" à la réduction à 50 km/h de la vitesse autorisée sur le boulevard périphérique ce jeudi. Cette proposition vise à fluidifier le trafic et figure dans un pré-rapport d'élus parisiens.
La mesure est politiquement très sensible, d'autant plus en période pré-électorale. Des élus parisiens (de tous bords) ont émis la proposition de réduire à 50 km/h la vitesse sur le périphérique qui ceinture la capitale.
Dans ce pré-rapport dont la version finale doit être remise le 21 mai à Anne Hidalgo, les auteurs préconisent aussi de limiter le nombre de voies afin de repenser cet anneau routier de 35 km, symbole de pollution et de barrière entre la capitale et sa banlieue.
Alors que la vitesse sur le périphérique est actuellement limitée à 70 km/h, la maire de Paris s'est dite "assez favorable évidemment à cette proposition" sur France Inter, ce jeudi 2 mai.
.@Anne_Hidalgo : "Le périphérique parisien n'a pas vocation à rester une autoroute urbaine dans les années qui viennent, il peut devenir un boulevard parisien en réduisant la vitesse et en le végétalisant". #le79Inter pic.twitter.com/wX1LMqPuE9
— France Inter (@franceinter) May 2, 2019
"La décision n'est pas prise"
"La vocation du 'Périph'', ce n'est pas de rester une autoroute urbaine dans les années qui viennent, donc la proposition de transformer le périphérique en d'abord boulevard parisien, c'est-à-dire faire réduire la vitesse et en même temps végétaliser, c'est bien sûr dans ce sens-là qu'il faudra aller", a-t-elle ajouté."La méthode qui est la mienne, c'est quand même d'abord d'étudier et d'analyser, de concerter", a-t-elle précisé en soulignant que "la décision n'est pas prise" et qu'il "y aura évidemment débat au Conseil de Paris". L'élue promet que la décision ne se fera pas sans "les élus de la métropole". "Comme on a fait sur beaucoup d'autres sujets, on doit travailler ensemble", a-t-elle également insisté.Quotidiennement, 100.000 personnes habitant des deux côtés du périphérique sont touchées par la pollution aux particules fines des moteurs thermiques et la pollution sonore, rappelle le rapporteur.