Iris Mittenaere est l’« Oiseau Paradis » dans la nouvelle revue du cabaret parisien le Paradis Latin. Une nouvelle expérience pour Miss Univers 2016, qui change des défilés.
Atmosphère cabaret pour Iris Mittenaere, nouvelle meneuse de revue de L’Oiseau Paradis au Paradis Latin. Un univers qui tranche avec les défilés pour Miss Univers 2016.
Lorsque nous arrivons au cabaret, il est environ 16h et les tables ne sont pas encore dressées. Sur la scène située dans le fond du cabaret, plusieurs artistes sont en répétition de danse. Dans un mouvement chorégraphique d’ensemble, ils entourent Iris Mittenaere puis la portent à bout de bras.
La jeune femme entame alors le titre phare de la nouvelle revue, L’Oiseau Paradis. Une nouvelle expérience pour elle : « C’est beaucoup de travail, c’est environ 10 heures de danse et deux heures de chant par jour, pendant deux mois pour en arriver là. C’était vraiment intensif. Et pour le moment, je me mets encore en danger, car c’est difficile. Et c’est hyper intime de chanter, on se dévoile et on est jugé directement par rapport à ce qu’on sait faire, par rapport à notre voix ! Et ça c’est vrai, ça met un peu la pression. »
« J’avais envie d’un French cancan sensuel »
Depuis le 2 mai, notre Miss France 2016 tient le rôle principal du spectacle créé par le chorégraphe Kamel Ouali.Un challenge pour Iris mais également pour Kamel, qui signe sa première revue : « Je ne pouvais pas imaginer une revue sans French cancan, parce que ça fait partie des fondamentaux, ça fait partie de la France, c’est notre patrimoine. Mais j’avais aussi envie d’un French cancan électro et d’un French cancan sensuel. »
Le Paradis Latin, construit par Gustave Eiffel
« Je suis profondément respectueux du cabaret, explique le chorégraphe. J’adore le cabaret, après, je n’aurais pas pu faire une revue traditionnelle parce que, d’abord, je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. »Pour ancrer la revue dans notre époque et la moderniser, Kamel Ouali a donc joué sur la danse et la musique qui revisitent de nombreux styles comme le disco, la variété ou encore l’électro. Il a également utilisé le mapping vidéo, pour un effet projeté en trois dimensions.
Des nouvelles technologies au service d’un genre très parisien et ancien qu’est le cabaret, mais qu’il a souhaité renouveler. Avec cette nouvelle revue, le Paradis Latin, qui fut construit par Gustave Eiffel le 20 Janvier 1889, réussit sa mutation. Des plumes, oui ! Mais juste ce qu’il faut. Une belle performance pour le doyen des cabarets parisiens.
► L’Oiseau Paradis, depuis le 2 mai au Paradis Latin (Paris, arrondissement).