Les escaliers de la Butte, la place du Tertre, le Sacré Coeur ou encore les cabarets de Montmartre font rêver le monde entier et c'est dans ce quartier que se promène cette semaine la Rue des archives.
En 1949, Montmartre ajoute à ses festivités, déjà nombreuses, une course d'hommes-sandwiches. Faire de ce quartier un lieu à part, c'est la directive principale des représentants du quartier. Une volonté affirmée dès la fin du XIXème siècle avec la création de la Société d'histoire et d'archéologie du vieux Montmartre. Il s'agit alors de préserver le patrimoine face à l'urbanisation et la spéculation immobilière.
Dans les années 20, Montmartre s'autoproclame Commune Libre mais aussi République. Un sens de la dérision soutenu par le maire, Pierre Labric, et une administration parodique qui cache une réalité plus philanthropique :
"En 1920, la rivalité avec Montparnasse fait que Montmartre a besoin de ressouder ses fondamentaux et le groupe de la Commune Libre va prendre l'esprit festif en charge avec beaucoup d'animations sur la butte tandis que celui de la République joue avant tout sur l'esprit caritatif et humanitaire. Un dispensaire est créé, totalement gratuit, une espèce d'avant-garde de notre sécurité sociale, géré par les artistes."
Jean-Manuel Gabert, actuel président de la société d'histoire et d'archéologie "Le Vieux Montmartre"
L'entraide et l'esprit de village se déclinent aussi durant le Gala des artistes, organisé pour venir en aide aux plus démunis.
Et puis comment parler de Montmartre sans parler du vin. La vigne, fêtée chaque année à Montmartre et les nombreux rituels autour des vendanges. Des raisins plantés au XIIème siècle par les dames de l'abbaye de Montmartre et qui continuent aujourd'hui encore de réunir chaque année des milliers de Parisiens.