Municipales à Paris : Benjamin Griveaux et LREM reçoivent le soutien du chef de l’UDI

Après avoir beaucoup critiqué Emmanuel Macron et LREM, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde apporte ce dimanche son soutien à Benjamin Griveaux, en vue des municipales de 2020.

Le soutien ne risque pas d’être de trop pour Benjamin Griveaux, alors que se profile une candidature dissidente du côté de Cédric Villani. Le candidat LREM pour les municipales parisiennes de 2020 vient en effet de recevoir l’appui de Jean-Christophe Lagarde, le chef de l'UDI.

« A Paris, nous avons décidé de travailler avec Benjamin Griveaux, a en effet expliqué le président du parti centriste dans un entretien au Parisien ce dimanche. Cela fait 30 ans qu'on connaît des alternances droite-gauche, claniques, et 30 ans que Paris recule tant dans la qualité de vie que dans les classements internationaux. »

« L'UDI, c'est le centre-droit et ça le restera »

« Nous n'avons pas discuté des places », précise Jean-Christophe Lagarde, dont la formation avait soutenu Les Républicains en 2014 à Paris, et s’opposait jusque-là à la politique d’Emmanuel Macron et LREM. « L'UDI, c'est le centre-droit et ça le restera », s’est par ailleurs justifié sur Twitter le député de Seine-Saint-Denis. Il insiste aussi sur l’intérêt que porte son parti pour la gouvernance de la métropole parisienne.

Mais si Jean-Christophe Lagarde dit apprécier un « changement de méthode » de la part du président de la République après l’avoir beaucoup critiqué, il annonce ceci dit que l'UDI n'envisage pas « d'alliance systématique » aux municipales de mars 2020. De son côté, Benjamin Griveaux a salué un « soutien fondé sur une vision commune pour Paris et sa métropole » : « Continuons à rassembler les femmes et les hommes de bonne volonté pour nous mettre au service des Parisiens ».

Christian Jacob dénonce les alliances avec LREM comme des « trahisons »

A noter que samedi, le député Christian Jacob, favori dans la course à la présidence de LR, a dénoncé la « trahison » de ceux qui s'alliaient à En Marche. Devant l'université d'été du parti à La Baule, l’élu de Seine-et-Marne a critiqué « des accords de boutiquiers » obtenus par certains élus, et affirmé son opposition « sans ambiguïté » à ces alliances.Le même jour, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse – qui avait quitté LR en juin dernier après la débâcle des européennes – organisait sa propre rentrée en Corrèze avec son mouvement Libres.
Un sujet de Sabine Mussy et Pierre de Baudouin.

 
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