Elle arrive le jour de la fête nationale à Paris avant de sillonner la région du 19 au 26 juillet. Si porter la flamme olympique est une fierté pour bon nombre d'athlètes, brandir le drapeau tricolore lors de la cérémonie d'ouverture représente l'honneur suprême. Tout au long de la semaine, France 3 Paris Île-de-France vous fait découvrir les portraits des anciens porte-drapeaux franciliens.
Malvoyante, Sandrine Aurières-Martinet pratique le judo depuis qu'elle est enfant. Elle remporte ses deux premières médailles d'argent en 2004 à Athènes et en 2008 à Pékin dans la catégorie paralympique des -52kg.
Quatre ans plus tard, à Londres, elle part grande favorite mais se fracture la malléole lors d'un combat qu'elle mènera à son terme malgré la douleur. Une blessure qui lui fait louper le podium.
Un titre à récupérer en 2024
La judokate prend sa revanche en 2016 à Rio de Janeiro et devient championne paralympique de judo. François Hollande lui remet la Légion d'honneur cette même année.
À Tokyo, en 2021, c'est une grande première, les équipes ont désormais deux porte-drapeaux. La judokate Sandrine Aurières-Martinet marche aux côtés de Stéphane Houdet, champion paralympique de tennis en double aux Jeux paralympiques d'été de 2008 à Pékin. "Une immense fierté et un honneur incroyable" pour cette sportive de haut niveau et une cérémonie exceptionnelle puisqu'elle s'est déroulée sans spectateurs en pleine épidémie de covid-19.
Elle se bat cette fois dans la catégorie des -48kg et perd en finale face à Vusala Hajyeva.
Elle revient pour défendre sa place et remonter sur la première marche cette année à Paris : "C'est magique mais alors, à la maison, avec notre public, ça va être vraiment dingue, je pense qu'il y aura beaucoup plus de pression (...) qu'il va falloir gérer".