25 000 policiers et gendarmes seront mobilisés du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques de Paris.
Jusqu'à 25 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour assurer la sécurité durant les Jeux paralympiques de Paris du 28 août au 8 septembre, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin.
"Nous aurons l'appui des trois forces d'intervention" (BRI, Raid, GIGN), avec 300 effectifs, et "10 000 agents de sécurité privée", a ajouté le ministre, soulignant lors d'une conférence de presse qu'il n'y avait pas à ce stade de "menace caractérisée" visant ces Jeux.
La sécurisation des délégations sensibles, dont Israël, "sera assurée de la même manière que les Jeux olympiques", a-t-il indiqué, avec au total 27 athlètes, 2 arbitres et le président du comité paralympiques qui seront "protégés en permanence".
Dispositif de sécurité supérieur pendant les JO
En Île-de-France, 35 000 policiers et gendarmes, 18 000 militaires de l'opération Sentinelle et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée ont été mobilisés en moyenne chaque jour autour des sites olympiques.
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, avait déjà affirmé qu'il n'y avait pas eu "de menace caractérisée" d'attentat, ni de détection de projet "d'attentat organisé" visant les JO.
Les autorités sont très attentives à la menace dite "endogène" ou "intérieure" avec le scenario, répété plusieurs fois ces dernières années, d'un attentat commis par des individus isolés avec des moyens rudimentaires comme un couteau.