Le street artist Pascal Boyart a réalisé, en solidarité avec les "gilets jaunes", une fresque sur un mur du 19ème arrondissement de Paris. Elle présente une version contemporaine de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix, célèbre tableau sur la Révolution de juillet 1830.
Une référence à la révolution de juillet 1830, une réinterprétation du tableau d'Eugène Delacroix "La Liberté guidant le peuple" et des personnages vêtus de gilets jaunes. Humant l'air du temps, PBOY (Pascal Boyart) a été bien inspiré par le mouvement social qui a commencé fin novembre. Les passant peuvent découvrir sa fresque dans une rue du XIXème arrondissement de Paris.
La fresque a été réalisée en quelques jours, entre mercredi et dimanche par cet artiste de 30 ans, qui se définit "autodidacte, indépendant". Comme dans le tableau de Delacroix, elle dépeint une Marianne hissant un drapeau tricolore et couverte d'un bonnet phrygien qui s'avance au milieu de manifestants. Pas d'insurgés avec des fusils mais quatre manifestants portant des gilets jaunes.J'ai voulu reprendre le thème de ce tableau, un des plus connus dans le monde, et le mettre au goût du jour" des événements actuels
#StreetArt treasure hunt in Paris with a #Bitcoin puzzle
— Pascal Boyart (@pascalboyart) 7 janvier 2019
For the 10th birthday of the genesis block, I painted this frescoe in Paris with a 0,26btc ($1000) puzzle in it.
Here's the public key: 1NqPwPp7hEXZ3Atj77Ue11xAEMmXqAXwrQ Thanks to @alistairmilne for sponsoring this ? pic.twitter.com/F7aIkxmp6t
#1000 euros à la clé
Dans ses oeuvres, l'artiste dénonce souvent les banques et la finances. Il appose au bas de ses oeuvres un code QR afin de recevoir des dons. Cette fois il a ajouté une énigme : un "puzzle bitcoin". Le spectateur doit trouver en observant la fresque une "clé privée" qui lui permettra de toucher 1.000 euros. "La finance, c'est peut-être "la cause des causes derrière tous ces événements", dénonce-t-il.« Delacroix vs BCE » by #pboy #? #euros #bce #eugenedelacroix #delacroix #streetart #graffiti #spray #bombing #wall #sprayart #urbanart #streetphoto #urbanwalls #nirindastreet #artdealer #artcollector #artlovers #paris pic.twitter.com/Cq7pvbRjzA
— NiriN (@fastertagueur) 20 octobre 2018