Le plus grand salon dédié aux jeux vidéo de France a lieu jusqu'au mardi 30 octobre à la porte de Versailles où la Paris Games Week attend 300.000 visiteurs. Une industrie qui a dépassé le livre dans l'Hexagone et est encore sujette à bon nombre de clichés.
Vous êtes encore nombreux à croire que pour jouer, il faut être installé sur un fauteuil ou s'isoler du reste de sa famille.
Dans le coin des jeux rétro à la Paris Games Week, c'est pourtant loin d'être le cas. Ici, on joue de père en fils et on transmet son savoir aux plus jeunes : "C'est quelque chose que l'on ne pouvait pas faire avec nos parents. Avec cette génération, comme ils accrochent très vite aux jeux vidéo, cela me fait vraiment plaisir de jouer avec mon fils", raconte Eliott, un visiteur.
C'est quelque chose que l'on ne pouvait pas faire avec nos parents. Avec cette génération, comme ils accrochent très vite aux jeux vidéo, cela me fait vraiment plaisir de jouer avec mon fils
Un joueur sur deux est une femme
Une autre idée reçue est que les jeux sont réservés aux garçons. Si un joueur sur deux est en réalité une joueuse, les femmes ne représentent pourtant que 15% des effectifs dans les sociétés de ce secteur. Un cliché que certains voudraient bien voir disparaitre."Les jeunes filles qui ont cette passion, cette fibre de joueuse, pourquoi pas leur donner l'opportunité de creuser d'avantage et de se laisser une chance de mieux connaître ces métiers-là pour peut-être susciter des vocations", indique Nadia François, cofondatrice de Women in Games.Une licorne qui dance #PGW #UbiPGW pic.twitter.com/F6JJN9vkrZ
— Dorian (@dgrandhay) 27 octobre 2018
Se servir des jeux pour éduquer
Dernière idée reçue : jouer ne servirait à rien. Et si, au contraire, les jeux vidéo offraient de nouveaux horizons ? "Sur un sujet qui les intéresse, le jeu vidéo, on va les intéresser à le concevoir et à le partager. À travers cela, on va leur apprendre à manipuler du code, à se rendre compte que derrière le jeu vidéo il y a beaucoup de métiers", explique Christine Rolland, société Tralalère.Game designer, ergonome, graphiste, programmeur : il existe des dizaines de métiers liés à cette industrie dont le chiffre d'affaires s'élevait l'an dernier à 4,3 milliards d'euros.
Revivez en images la première journée de la #PGW pic.twitter.com/Sv0zB3moxe
— Paris Games Week (@ParisGamesWeek) 26 octobre 2018