Elles sont salariées de la société chargée du nettoyage des toilettes dans les gares parisiennes. Depuis lundi, elles ont cessé le travail, elles réclament le maintien de leurs droits après la rupture du contrat de sous-traitance.
Depuis lundi, les salariées, majoritairement des femmes, du sous-traitant chargé du nettoyage des toilettes dans les Gares de Lyon, du Nord et d'Austerlitz sont en grève.
Ces services de ménage sont sous-traités par Gares et Connexions, une filiale de la SNCF. Ces femmes sont actuellement employées par la société néerlandaise 2theloo. Mais cette dernière a elle-même sous-traité le nettoyage à l'entreprise Derichebourg pour une durée de 3 ans. Le contrat touche à sa fin. 2theloo est donc censée reprendre les salariées. Derichgeboug propose de les garder mais de les affecter sur d'autres lieux, ce qu'elles refusent.
Ces transferts d'activités se font selon la CGT souvent au détriment des salariés et se traduit par des pertes d'avantages et de moyens. Leur premier transfert en 2015 avait déjà déclenché un mouvement de grève.Une quarantaine de salariées, certaines avec plus de 20 ans d'ancienneté, sont concernées. Elles ne souhaitent pas changer de lieu de travail et veulent garder la convention collective du nettoyage.
Richard Bloch de la CGT
Un conflit qui a fait réagir l'économiste Thomas POrcher
Les salariés (majoritairement des femmes) assurant l’hygiène des toilettes des gares sont en grève. Elles sont baladées plus ou moins légalement entre sous-traitants de la SNCF.
— Thomas Porcher (@PorcherThomas) June 25, 2019
Rappel: l’industrie du nettoyage est l’une des plus violentes à l’égard des femmes.
Contacté, Gares et Connexions, n'était pas joignable pour un commentaire. En pleine canicule et à quelques jours des premiers grands départs en vacances, ce mouvement social risque de causer un sérieux problème.