Alors que quelques centaines de gilets jaunes s’étaient réunis samedi en fin de journée pour leur première « nuit jaune » sur la place de la République, les forces de l’ordre ont dispersé la foule en quelques heures à peine.
 

La nuit aura été bien courte pour les gilets jaunes. Alors qu’ils espéraient lancer leur première « nuit jaune », avec l’espoir de transformer la place de la République en « rond-point géant », l’action n’aura finalement duré que quelques heures, samedi soir.L’événement Facebook à l’origine du rassemblement, lancé par Thierry Paul Valette – une figure marginale des gilets jaunes – et relayé par Eric Drouet, annonçait une soirée de débats, d’échanges et la création d’un « cahier jaune » pour collecter les revendications du mouvement. L’idée étant de maintenir le rendez-vous en parallèle du « grand débat national » du gouvernement, sur le modèle de Nuit debout.

Charges, canon à eau et grenades de désencerclement

A République, plusieurs centaines de manifestants se sont bel et bien réunis dès 17 heures, convergeant notamment du quartier de Bastille où plusieurs cortèges s’étaient rejoints un peu plus tôt, pour occuper dans le calme le centre de la place.

Mais cette nouvelle forme d’action a vite été interrompue, la place étant rapidement évacuée. Face aux gilets jaunes et quelques feux allumés, les forces de l’ordre ont ainsi fait usage de gaz lacrymogène, de grenades de désencerclement et d'un canon à eau, repoussant la foule sur une partie de la chaussée. Pourtant le rassemblement avait été, selon les manifestants, déclaré en en préfecture et autorisé jusqu'à 22 heures. Samedi soir vers 21 heures, sur la place de la République, il ne restait plus que 200 manifestants.
 
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