"Paris Trash" se présente comme un guide touristique à l'envers. L'auteur y raconte avec humour ses mésaventures au détour d'un couloir de métro, dans un salon de coiffure africain ou à l'hôpital Sainte-Anne. Une façon crue et distanciée de découvrir la capitale, et parfois ses bonnes adresses.
"Le vrai Paris", ça sonne comme un label pour du jambon. En fait, c'est l'objet même de la bande dessinée "Paris Trash". Un anti-guide, cruel, sale et méchant. Alors pour l'interview de sa scénariste, nous avons choisi un endroit moche, sale et bruyant !"Paris Trash" nous montre les côtés sombres de la Ville-lumière. Un Paris inconnu des touristes, loin de l'imagerie de carte postale, mais que reconnaîtront les Franciliens. Car il s'agit d'un guide du routard aux airs de balade barbare. Une réalité crue qui parlera plus aux usagers de la ligne 13 qu'aux bobos d'Anne Hidalgo.
Pire invention du siècle
D'habitude, Stéphane Trapier dessine les délicates affiches du théâtre du Rond-Point. La politesse de son trait s'est accommodé de la rudesse du récit. De ces histoires idéales pour dissuader Tata Jeanine de quitter sa Province, et pour se venger de la pire invention du 20ème siècle... Un fléau bien parisien : le touriste !► "Paris Trash", éditions Fluide Glacial (2016)