Pour ses nouvelles orientations budgétaires pour 2019, votées ce mercredi 14 novembre, la mairie de Paris souhaite la création d’une taxe sur les "meublés touristiques" et sur les logements sous-occupés. L’objectif : compenser la disparition de la taxe d'habitation.
Comment compenser une perte d'argent estimée à plusieurs centaines de millions d'euros ? La mairie de Paris pense avoir trouvé la solution : instaurer une taxe sur les "meublés touristiques", soit les appartements de type AirBnb et les logements vacants, a-t-on appris alors qu'a débuté le Conseil de Paris, ce mercredi 14 novembre.
Car le vote du budget (quelque 10 milliards d'euros), survient alors que la disparition de la taxe d'habitation se dessine: "C'est 600 à 700 millions d'euros par an" en moins, s'inquiète-t-on à la mairie, soucieuse qu'"on puisse geler à un instant T cette ressource, alors que les dépenses continuent".Selon la mairie de Paris, "les archaïsmes" de la taxe de séjour ne permettent pas à la mairie de Paris "de taxer justement les acteurs de la nouvelle économie" comme AirBnb.
La somme pourrait servir deux objectifs : financer "logements sociaux, politique sociale et transformation écologique" tout en respectant la promesse de la maire, Anne Hidalgo, de ne pas augmenter le niveau d'imposition. En ligne de mire : les élections municipales de 2020.