Des militants de SOS Racisme se sont rassemblés dimanche à Paris devant le siège du Rassemblement National, ils ont protesté contre les propos tenus par Marine Le Pen sur l'artiste qui est pressentie pour participer à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
Une vingtaine de personnes s'est rassemblée dans le 16ème arrondissement de Paris ce dimanche pour une "flash mob". Les militants de SOS Racisme ont dansé au son des tubes de la chanteuse franco-malienne et de Piaf.
Les militants de SOS Racisme ont brandi une pancarte : "Y a pas moyen Marine, ici c'est Paris, c'est pas Vichy" ou des affichettes "Madame Le Pen, la France n'est pas humiliée par les noirs, elle est humiliée par les racistes."
"Nous sommes venus faire un pied de nez à Marine Le Pen" avec ce "bal anti-raciste", a expliqué le président de SOS Racisme, Dominique Sopo. "On s'apprête à accueillir l'ensemble du monde à l'occasion des JO et on a une polémique parce que notre plus grande artiste francophone, certains veulent la renvoyer symboliquement - et pas peut-être que symboliquement - à Bamako", a-t-il déploré.
Des militants de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) étaient également présents "en soutien", le président de l'organisation Samuel Lejoyeux, soulignant que "l'anti-racisme, ce n'est pas à la carte".
🚨Action de SOS Racisme devant le siège du RN en soutien à Aya Nakamura 🔥
— fan aya nakamura base (@nakamura_base) March 24, 2024
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Réponse aux propos de Marine Le Pen
La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde depuis "Djadja", en 2018, est la cible de l'extrême droite. Elle fait l'objet de nombreuses attaques racistes depuis l'annonce, fin février par l'hebdomadaire L'Express, de sa possible participation à la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, au cours de laquelle elle pourrait interpréter des chansons d'Edith Piaf.
La présidente des députés RN, Marine Le Pen, a fustigé la semaine dernière la possibilité qu'Aya Nakamura chante en ouverture des Jeux, affirmant qu'Emmanuel Macron veut "diviser" et "humilier" les Français. Elle a invoqué "sa tenue", "sa vulgarité", ou encore le fait "qu'elle ne chante pas français."