Alors qu'il était invité à s'exprimer sur la biodiversité mercredi dernier lors d'un évènement qui se tenait à l'hôtel de ville de Paris, Hugo Clément accuse la mairie d'avoir censuré un passage de son discours dans lequel il pointe du doigt certaines décisions d'Anne Hidalgo, maire de Paris et de Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie.
Depuis ce matin, sur Twitter, tout le monde se renvoie la balle. Tout part d'un tweet d'Hugo Clément posté ce matin :
Dans ce thread, le journaliste précise notamment avoir demandé à plusieurs reprises à l'organisateur de l'évènement, INCO, de lui fournir les images de son intervention pour pouvoir les partager sur ses réseaux sociaux. Après plusieurs relances, la structure le renvoie finalement vers un média qui a filmé l'évènement : Blonde Media
C'est à partir de là que les choses dérapent car la rédaction aurait refusé, dans un premier temps, de fournir les images à Hugo Clément. Le journaliste insiste et finit par obtenir une vidéo de son discours. Sauf qu'il s'agit en fait d'une version modifiée de son passage. Sur le pupitre, le logo de la mairie de Paris a disparu, tout comme le passage dans lequel il critique certaines positions d'Anne Hidalgo sur l'abattage des arbres à Paris et Carole Delga, favorable à la construction d'une autoroute dans le Tarn et qui nuirait à la biodiversité selon le journaliste.
Face au tollé provoqué par le tweet, de nombreux conseillers municipaux précisent que la mairie n'a fait "qu'accueillir" l'évènement et demandent donc à Hugo Clément de ne pas les "mêler à cette histoire".
Le média a posté un communiqué ce midi prétextant un changement de batterie de la caméra et un montage au service du sujet, ne visant pas à censurer les propos de l'intervenant.
Hugo Clément assure qui "il y avait plusieurs caméras qui filmaient simultanément" et sans pour autant accuser précisément le média ou la mairie, il ne manque pas de pointer du doigt une "sacrée coïncidence !"
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