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Pollution sonore : ces Parisiens qui se battent contre le bruit

Pollution sonore : ces Parisiens qui se battent contre le bruit

Trafic routier, tapage nocturne, travaux incessants, à Paris, le bruit peut rendre fou. Selon une étude récente, la capitale est même la ville la plus bruyante d'Europe, au point que certains Parisiens mènent un vrai combat pour gagner un peu de tranquillité. Immo Express est parti à la rencontre de ces justiciers du bruit.

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Perché à sa fenêtre, Bertrand Lukacs, installé dans le 10e arrondissement depuis 30 ans, subit de plein fouet la pollution sonore près du canal Saint-Martin. À tel point qu'il en a fait son combat. Ici, le bruit récréatif des Parisiens venus passer la soirée au bord de l'eau, est particulièrement présent à cause de la réverbération du canal.

"Je suis capable d'entendre les conversations des gens qui sont de l'autre côté. Ces bruits-là sont beaucoup plus nocifs que les bruits du trafic parce qu'ils ont des pics. Ce sont des hurlements, des chansons, ça crée une fatigue, une irritabilité" explique le riverain qui a donc décidé de lutter contre ces bruits et devenir, selon ses propres termes, "Don Quichotte".

Un justicier armé d'une balise de l'Observatoire du bruit sur son balcon et grâce à laquelle il peut suivre le volume sonore de l'extérieur. "L'OMS estime que, pour bien dormir, il ne faut pas des niveaux sonores qui dépassent 40 décibels" ajoute Bertrand Lukacs, alors que la balise indique plus de 60 décibels à 4 heures du matin.

Les terrasses, l'ennemi numéro 1

À Paris, plusieurs collectifs se sont formés pour lutter contre le bruit récréatif. "Avec le réchauffement climatique, les gens se reportent massivement sur les terrasses. On reste jusqu'à minuit, deux heures du matin. On a cinq nouvelles terrasses par jour en moyenne depuis 18 mois. C'est vraiment le dispositif encouragé par la mairie, lucratif pour les établissements et qui correspond à une politique d'attractivité et de dynamisme commercial" dénonce Pierre Guénin du collectif Droit au sommeil Paris Centre.

L'amende encourue pour tapage nocturne s'élève à 68 euros et peut aller jusqu'à 1 500 euros s'il est causé par une activité professionnelle, de quoi freiner les fêtards indiscrets.

Retrouvez Immo Express tous les samedis à 19h sur France 3 Paris Île-de-France et en replay sur france.tv/idf 

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