Des militants du Droit au logement ainsi que des personnes mal-logées et des sans-logis sont rassemblées à Paris ce lundi matin. Ils dénoncent entre autres l'occultation du thème du mal-logement durant la campagne de l'entre-deux tours.
Ce lundi, plusieurs membres du DAL et des personnes mal-logés et sans logis sont rassemblés "sous les QG des finalistes" de l'élection présidentielle. Ils dénoncent l'occultation du thème du mal-logement dans la campagne menée par Emmanuel Macron et Marine le Pen.
À l'aide de vieilles casseroles, ils font "du raffut pour le logement" depuis 9h ce lundi matin à l'angle de la Place de la Porte de Saint-Cloud et de la rue Michel Ange. À 11h, ils se rendront près de la Gare Saint-Lazare. "Le sujet du mal-logement a été occulté durant cette campagne plus que durant les précédentes" justifie le DAL dans un communiqué.
Le logement: principal poste de dépense des classes populaires
Le DAL demande à ce que la question du logement soit plus présente dans la campagne de l'entre-deux tours, car cela "constitue le principal poste de dépense des classes populaires.
Les militants dénoncent également "la violation des droits qui protègent les familles confrontées à la crise du logement". Ils visent en particulier l'application de la loi DALO en expliquant que de nombreuses familles qui auraient dû être relogées dans un délai de six mois restent parfois plusieurs années sans solution pour se loger convenablement.
Ils mettent également en cause la revalorisation de nombreux prix liés au logement comme la hausse des loyers ou encore la baisse des APL. Enfin, ils dénoncent plus largement le non-respect de la part de bailleurs privés de lois qui protègent les locataires.