Réforme des retraites : les rassemblements place de la Concorde toujours interdits ce dimanche

Les autorités veulent éviter des affrontements sur cette place située à quelques centaines de mètres de l'Assemblée nationale et de l'Élysée et devenue lieu de ralliement des opposants à la réforme jeudi et vendredi soir.

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La place de la Concorde a été placée sous la très haute surveillance de centaines de policiers, et des canons à eau y ont été prépositionnés ce samedi. La préfecture avait annoncé plus tôt que tout rassemblement était interdit à cet endroit. Une interdiction renouvelée ce dimanche, selon France Bleu Paris.

Vendredi, des heurts violents s'étaient produits, avec 61 interpellations au final. Ce samedi, un nouveau cortège composé de milliers de personnes a fini dans les affrontements avec la police Place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris.

Manifestations le jeudi 23 mars

Jeudi, peu après le recours par Élisabeth Borne à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure, l'intersyndicale avait appelé à des rassemblements ce week-end. Et à une 9e journée de grèves et manifestations le 23 mars.

"Le président de la République suit évidemment l'évolution de la situation" sur le terrain, a indiqué l'entourage d'Emmanuel Macron à l'AFP. Selon le baromètre mensuel de l'Ifop publié par le Journal du Dimanche, la popularité d'Emmanuel Macron s'est écroulée en mars, à 28%, au plus bas depuis le sortir de la crise des Gilets jaunes en 2019. D'après cette étude réalisée auprès de 1 928 personnes entre le 9 et le 16 mars, soit avant le recours au 49.3, le chef de l'État fait 70% de mécontents.

Côté grèves, la mise à l'arrêt de la plus importante raffinerie du pays, la raffinerie de Normandie (TotalEnergies), en Seine-Maritime, a débuté vendredi soir. Alexis Antonioli, responsable CGT. Cette opération prendra plusieurs jours et ne devrait pas provoquer de pénuries de carburant immédiates dans les stations-service du pays.

Jusqu'à présent, les grévistes s'étaient contentés de bloquer les expéditions de carburant, mais les raffineries continuaient à produire.

10 000 tonnes de déchets à Paris

Dans la capitale, 10 000 tonnes d'ordures s'entassent toujours sur les trottoirs, selon la mairie qui évoquait samedi "une stabilisation" du volume des déchets non ramassés dans la capitale.

Le ministre de l'Industrie Roland Lescure a laissé entendre samedi que le gouvernement procèderait à des réquisitions en cas de mise à l'arrêt. De telles mesures sont "en train d'être déployées" avec les éboueurs parisiens, a-t-il ajouté.

Selon la préfecture, "cinq garages de camions-bennes ont repris une activité" et "deux sociétés concessionnaires de traitement ainsi que plusieurs agents (ont) été requis depuis" vendredi.

Source : AFP

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