Plusieurs associations se sont rassemblées place de la République pour la Journée mondiale des réfugiés. Dans une tribune publiée dans Le Monde, Anne Hidalgo et de nombreuses personnalités dénoncent les conditions intenables pour l'entrée des migrants en Europe.
Le 20 juin coïncide avec l'adoption de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. C'est pour cette raison que cette journée leur est consacrée. La mairie de Paris a décidé de participer à cette événement en organisant une grande manifestation Place de la République. De nombreuses associations qui aident ces personnes déplacées étaient présentes. Toute l'après-midi des ateliers, des débats et des conférences ont eu lieu.En cette #JournéeMondialedesRéfugiés, je suis fière de faire partie du collectif d'associations de #solidarité et de personnalités réclamant une politique européenne digne en matière d'accueil des #réfugiés #aveclesréfugiés
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 20 juin 2018
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Cette journée a pris une tournure politique après la tribune publiée dans Le Monde initulée Migrants : « Nous pouvons agir à l’échelle européenne et les solutions sont connues » . Elle est signée par Anne Hidalgo et un collectif d'une centaine de personnalités telles que Christophe Alévêque, Alain Mabanckou, Pierre Rabhi, ou encore Alexandre Jardin, Audrey Pulvar, Patrice Pelloux et Yann Arthus Bertrand. Tous demandent la suspension du réglement Dublin III dont le principe est de renvoyer les migrants aux pays de première entrée dans l'Union Européenne.
Selon eux ce dispositif ne fonctionne pas et "mécaniquement, il engorge le dispositif d'asile des pays aux frontières européennes (...) et accule des pays comme Malte, l'Italie, la Grèce". L'autre conséquence de ce réglement européen c'est la formation de campements comme on peut les voir dans la capitale. Là sont rassemblés les réfugiés dont la situation administrative est totalement bloquée.