Créés en 1983 par Robert Badinter, à l'époque, ministre de la Justice de François Mitterand. Le 18h30 revient sur cette activité non-rémunérée, souvent réalisée par une personne condamnée pour un délit ou une infraction. Elle remplace souvent une peine mineure de prison ou une forte amende.
Au sein du service ou d'une association, toute personne condamnée à ce qu'on appelle le TIG (travail d'intérêt général), employée ou non, se doit d'effectuer sa peine. Une autre manière d'expier sa faute envers la société. En France on compte 1 758 postes de travail d'intérêt général. Le TIG fête ses quarante ans, alors ce système a-t-il tenu ses promesses ? C'est l'heure du bilan avec les invités du 18h30 :
Eric Schahl, conseiller régional UDI d'Île-de-France et fondateur du programme JusTIGe d'Île-de-France visant à développer le nombre de postes de travail d'intérêt général
Antoine Davy, conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation
Basile de Bure, journaliste et auteur du livre "Que le destin bascule" qui décrit le destin de sept jeunes rencontrés durant leur TIG
Faouzi Braik, déménageur et transporteur, condamné en 2018 à réaliser plusieurs mois de travaux d'intérêt général dans une association
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