Les riverains de la salle de shoot, dans le 10ème arrondissement, tirent le signal d'alarme, à la suite d'incidents survenus aux abords de la "salle de consommation à moindre risque".
La scène se passe le 26 février dernier : rue Ambroise-Paré, juste en face de la salle de shoot, une altercation éclate entre des toxicomanes sous les fenêtres des habitants.Depuis quelques semaines, la situation s'est dégradée aux abords de la "salle de consommation à moindre risque". Les riverains craignent à nouveau pour leur sécurité.
"Nous trouvons des drogués au bas des portes, des gens en train d'uriner devant tout le monde, et ça on en peut plus", confie un riverain.
Située à proximité de l'hôpital Lariboisière, dans le 10ème arrondissement, la salle de shoot accueille chaque jour près de 200 personnes. Des usagers qui restent souvent sur le trottoir après la fermeture à 20 heures 30. C'est à ce moment là que les nuisances sont les plus nombreuses.
Surveillance "impossible"
L'association Gaia, qui gère la salle de shoot, condame ces incidents. Si pour elle, la surveillance est possible à l'intérieur de l'enceinte, elle demeure impossible en dehors, en raison d'effectifs insuffisants.Suite à ces incidents, Déborah Pawlik, conseillère municipale LR, déposera lundi un voeu lors du conseil de Paris. Opposée au projet depuis sa création, elle demandera des renforts de police et la tenue d'une réunion publique d'information.