Pour éviter la propagation du coronavirus, Sciences Po Paris ferme ses portes du lundi 21 septembre au dimanche 4 octobre. Les étudiants bénéficieront d'un enseignement à distance.
Pour éviter de devenir un foyer d'infection du virus, Sciences Po Paris s'est mise en quatorzaine, du 21 septembre au 4 octobre, comme déjà le campus de Reims (fermé jusqu'au 27 septembre).
Ainsi, "l’ensemble des activités pédagogiques et de vie étudiante, ainsi que l'accueil en bibliothèque et par les services administratifs, sont suspendus. Les étudiants concernés continuent à bénéficier de l’enseignement à distance. Ils sont instamment invités à éviter la participation à toute réunion ou rassemblement pendant cette période", indique un communiqué de l'établissement. En revanche, ces lieux restent ouverts aux salariés et aux doctorants.
Sciences Po Paris explique aussi travailler avec l'ARS Ile-de-France à la mise en place d'une campagne de tests PCR "proposés aux publics étudiants les plus exposés, ainsi qu’à l’ensemble des salariés. Cette campagne se tiendra sur notre campus parisien durant la période de suspension".
Une dizaine d'universités concernées par des cas de Covid-19
Il y aurait une dizaine d'universités ou d'établissements du supérieur fermés en raison de cas de Covid-19 selon la ministre chargée de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
"Alors même que certains établissements d'enseignement supérieur n'ont pas encore fait leur rentrée, déjà plus d'une dizaine d'entre eux sont confrontés à une circulation très active du virus en leur sein, les amenant à suspendre momentanément les cours en présentiel", assure la ministre dans un communiqué.
Selon le syndicat étudiant Unef, contacté par l'AFP, il s'agit de 13 établissements : "Sciences Po Reims, l'Ecole des mines de Nancy, l'Ecole centrale à Lyon, l'ICAM à Toulouse, l'université de Nantes en 2e et 3e année de médecine, Sciences Po Lille, l'université catholique de Lille, l'IAE de Marseille, l'université d'Amiens, l'université Rennes I, l'université de Nice, de Poitiers et de Bordeaux".
Selon le ministère, qui a reçu lundi les associations étudiantes représentatives, "les dernières données confirment que la multiplication de nouvelles contaminations est majoritairement liée à des rassemblements privés (soirée étudiante, privatisation de bars...) associés à un relâchement des consignes sanitaires notamment des gestes barrières".
Des organisations syndicales pointent le manque de moyens de ces établissements universitaires et la précarité de certains étudiants pour qui, acheter des masques n'est pas évident. Aucune mesure de fourniture de masques ne leur a été proposé au niveau national.
