L'Eglise secouée par une nouvelle affaire de pédophilie. Cette fois, les faits se seraient produits dans un lycée privé parisien, l'établissement jésuite Saint-Louis de Gonzague, dans le 16ème arrondissement. Uun ancien élève tente de dénoncer les agissements d’un prêtre, aujourd'hui décédé.
Jean-Pierre a attendu le décès de ses parents pour raconter les attouchements dont il aurait été victime, en 1953, lors d'une colonie de vacances organisée par l'école Saint-Louis de Gonzague, un établissement jésuite du 16ème arrondissement de Paris. Il avait alors huit ans.En 2010, près de 60 ans après les faits, lorsqu'il contacte l'ordre jésuite, Jean-Pierre se voit répondre que le prêtre à l'origine des attouchements est décédé. Après avoir créé son blog, il écrit à plusieurs milliers d'élèves. "J'ai eu dix témoignages d'enfants, qui sont aujourd'hui des adultes, qui disent "moi aussi j'ai été victime", raconte-t-il.
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Lettre au pape François
Aujourd'hui, les responsables de l'ordre des jésuites expriment leurs regrets et invitent les victimes à contacter le groupe d'accueil créé il y a deux ans, après une lettre adressée par Jean-Pierre au pape François. Pas question pour l'heure d'enquête, ou de recherche de victimes. "Je suis resté plutôt dans une attitude d'attente", reconnaît Jean-Yves Grenet SJ, "pensant que des victimes avec lesquelles [Jean-Pierre] avait eu des contacts, se manifesteraient. Ce qui n'a pas été le cas."Si plus aucune poursuite judiciaire ne peut aujourd'hui être engagé, le combat de Jean-Pierre continue : celui de libérer la parole.
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L'Eglise secouée par une nouvelle affaire de pédophilie. Cette fois, les faits se seraient produits dans un lycée privé parisien, l'établissement jésuite Saint-Louis de Gonzague, dans le 16ème arrondissement. Uun ancien élève tente de dénoncer les agissements d’un prêtre, aujourd'hui décédé.
