Alors que les candidates PS et UMP proposent de créer des places de stationnement sur les trottoirs ou d’être plus tolérants avec les deux-roues mal garés, une association les Droits du piéton annonce qu’elle a saisi le tribunal administratif pour faire payer leur stationnement aux deux-roues.
L’association les Droits du piéton vient d’annoncer qu’elle a saisi le tribunal administratif de Paris. Son but, obliger la mairie à étendre le stationnement payant aux 150.000 motos et scooters qui circulent quotidiennement dans Paris, en vertu du « principe d’égalité » avec les automobilistes.
De leurs côtés, les deux candidates engagées dans la course à la mairie de Paris proposent d'assouplir les conditions de stationnement des deux-roues dans la capitale.
Face à la hausse sans précédent du nombre de deux-roues motorisées dans la capitale ces dernières années, Anne Hidalgo, la candidate socialiste, a promis de créer 20.000 nouvelles places de stationnement. Une partie de ces emplacements pourra être aménagée sur les trottoirs suffisamment larges pour que scooters et motos ne gênent pas les piétons.
Sa rivale UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, plaide de son côté, pour une plus grande tolérance à l’égard des deux-roues garés au pied des immeubles. Aujourd’hui, les propriétaires de ces engins sont en infraction s’ils se garent sur le trottoir et peuvent faire l’objet d’une verbalisation. Ce qui n’est pas le cas pour les vélos. La Ville précise qu’aucune extension du stationnement payant aux motards n’est envisagée. « Notre politique, c’est plutôt de créer des places pour les deux-roues, pas de les faire payer », assure un représentant de l’Hôtel de Ville qui précise que le nombre d’emplacements autorisés a doublé ces dernières années pour atteindre 45000.