Ils ont déjà fait leur rentrée et pourtant, certains étudiants n'ont toujours pas d'endroit où vivre. Une association propose des loyers à petits prix dans des bâtiments en attente de rénovation.
Avant d'emménager, quelques travaux suffisent. À Clichy, Villiers-le-Bel, Paris ou encore Montreuil, les étudiants peuvent trouver de quoi se loger à petit prix.
Juliette Howard paye 304 euros par mois pour vivre dans une colocation solidaire sur Paris. Au neuvième étage, Juliette partage 80m2 avec un réfugié et une étudiante en art.
Une bonne affaire qui n'est malheureusement pas éternelle car, dans un an, cet appartement, comme tous ceux de l'immeuble social dans lequel il se trouve, sera entièrement rénové.
Plutôt que de les laisser vides, l'association Caracol propose ces habitations à des étudiants, des jeunes salariés et des réfugiés. "Pour la rentrée étudiante on a eu plus de 900 demandes. On considère que le patrimoine foncier vacant, en particulier en Île-de-France, est absolument gigantesque. Des places, il y en a des milliers. [...] La clef, elle est politique donc ce sont avant tout les mairies et les collectivités qui doivent se mobiliser pour recenser ce patrimoine", précise Julien Peyrache, directeur et cofondateur de Caracol.
À Paris, un logement sur cinq est inoccupé. En cette rentrée, on estime à 300 000 le nombre de jeunes à la recherche d'un toit dans la capitale.