Les écologistes parisiens et franciliens ont demandé jeudi l’arrêt de la campagne publicitaire contre les harceleurs sexuels dans les transports d'Île-de-France, présentés sous la forme d’animaux sauvages, une représentation qui « exempte les hommes de leur responsabilité ».
Tout en saluant l'initiative, les élus "regrettent que cette campagne rate totalement sa cible en n'osant pas représenter la réalité des choses". Les "actes de harcèlement ou d'agression sexuelle dans les transports ne sont pas le fait de requins, de loups ou d'ours mais bien d'êtres humains qui ressemblent à "Monsieur tout le monde", explique-t-il dans un communiqué.
Mardi, c'est Ferus, une association pro-loups qui avait réclamé le retrait des affiches et demandé leur remplacement par une campagne qui vise réellement les harceleurs.
Lundi, Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France et d'IDF Mobilités, avait présenté cette campagne contre le harcèlement sexuel dans les transports en commun aux côtés de la PDG de la RATP Catherine Guillouard et d'Alain Krakovitch, directeur du Transilien (SNCF), partenaires.
Cette campagne d'affichage qui proclame "Ne minimisons jamais le harcèlement sexuel. Victimes ou témoins, donnez l'alerte !", met en scène plusieurs femmes seules qui tiennent une barre de métro, menacées dans un environnement naturel par un requin, un loup ou un ours.