L'homme qui avait "déclaré avoir tué son épouse au cours d'une dispute" à Paris a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi.
Un homme s'était présenté lundi dernier au poste de police de la gare de l'Est, dans le 10e arrondissement de Paris pour s'accuser du meurtre de sa femme, frappée à l'arme blanche chez elle. Il a été mis en examen ce mercredi 2 août pour meurtre par conjoint et placé en détention provisoire, a indiqué une source judiciaire. Selon le parquet, il avait "déclaré avoir tué son épouse au cours d'une dispute survenue au domicile de celle-ci".
Cet homme, né en 1972, présentait "plusieurs plaies par arme blanche", selon le parquet. Son épouse, née en 1985, avait été découverte avec des plaies par arme blanche, à son domicile. Elle est décédée "malgré l'intervention des forces de l'ordre et des secours", avait-il ajouté.
Mis en examen pour "meurtre par conjoint"
Le suspect, sans antécédent, avait été placé en garde à vue. Il a été présenté mercredi à un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris qui l'a mis en examen pour "meurtre par conjoint", a précisé la source judiciaire. Il a ensuite été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, par un juge des libertés et de la détention, a-t-elle ajouté. L'enquête est menée par le 2e district de la police judiciaire (DPJ) de Paris.
L'Île-de-France est l'une des régions qui comptent le plus de féminicides. Fin juillet, une femme avait été retrouvée dans un congélateur à Grigny, en Essonne. Dans le Val-d'Oise, Hadjira, mère de famille de 45 ans, avait été tuée le 21 juillet dernier par son mari à Franconville, alors qu'elle avait porté plainte contre lui.
Dans l'hexagone, le nombre de féminicides a augmenté de 20% en 2021 par rapport à l'année précédente en France, lors de laquelle 122 femmes ont été tuées, victimes des coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l'Intérieur.
