Sur une vidéo partagée massivement sur les réseaux sociaux, une femme se fait pousser du haut d'un escalier Porte de la Chapelle à Paris. La préfecture de police a annoncé l'ouverture d'une enquête et appelé la victime à porter plainte.
Difficile de savoir quand les faits se sont produits mais la vidéo, partagée ce samedi sur Twitter, a été largement relayée. Après une altercation avec un homme à l'une des sorties du métro Porte de la Chapelle, une femme est violemment poussée par son agresseur qui quitte aussitôt les lieux.
Sur la vidéo, on peut voir que la victime est aidée par une passante et semble ne pas avoir de séquelles physiques de sa chute et les motifs de leur dispute restent flous.
Voici l’intégralité de la vidéo.
— ????® (@Riad7ben) April 17, 2021
Bien que ce geste soit dangereux, inadmissible et condamnable, il s’agit d’une altercation entre 2 deux personnes.
Fort heureusement, la femme s’en sort indemne.
Faites attention aux vidéos coupées et récupérées par l’extreme-D. #LaRacailleTue https://t.co/D1lI6WDmUG pic.twitter.com/3hDLZcO6QB
La victime appelée à porter plainte
"J’ai signalé les faits inadmissibles relayés par cette vidéo, harcèlement de rue + agression physique révoltante, à @prefpolice pour que l’auteur soit identifié et interpellé. Tout mon soutien à la victime", a réagi la ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa sur le même réseau social.
La préfecture de police de Paris a quant à elle indiqué qu'une "enquête a été ouverte et confiée au commissariat local" et a invité "la victime à venir déposer plainte auprès des services de la @prefpolice".
L'extrême droite derrière le hashtag #LaRacailleTue
Toujours sur Twitter, la vidéo de vifs débats. La vidéo a notamment été reprise par Samuel Lafont accompagnée du commentaire "Toujours aucun rapport avec l'immigration ?" et du hashtag #LaRacailleTue.
Cet attaché parlementaire de la sénatrice LR des Français de l'étranger Joëlle Garriaud-Maylam est présenté par le journal Libération comme un des "piliers de la fachosphère". Il est à l'origine de ce hashtag qui caracole en tête des tendances du jour ce samedi.
Il a ainsi publié plusieurs fois la vidéo (coupée) accompagnée de commentaires xénophobes.