À trois semaines de Noël c'est une tendance qui se confirme au fil des ans. Acheter des jouets d'occasion au lieu de produits neufs, un intérêt économique mais aussi écologique.
Pour Lucille, faire les courses de fin d'année dans les recycleries est devenu une habitude. Des achats de Noël en quête de bonnes affaires et de sobriété écologique : "Je cherche des jouets plutôt en bois pour un enfant qui a une petite année et ensuite je vais me laisser surprendre pour ma plus grande fille. Sans doute des livres et puis on verra ce qu'on a comme trésors ici autour de nous".
Des trésors par centaines, stockés sur des étagères. Des jouets qui ont tous été donnés à l'association de la Ressourcerie de Belleville, l'une des 80 structures de ce type à Paris. "Il n'y a pas besoin d'aller chercher à 40km ou à 200km des jouets quand on peut avoir des choses que notre voisin a déposé ici et qu'on va avoir à moins cher [...], on ne va pas s'embêter à faire la queue durant des heures dans des grandes enseignes", selon Léo Le Gars, responsable d'équipe de la Ressourcerie de Belleville.
Une tendance qui se confirme
Les jouets d'occasion ont la cote. L'an dernier, plus d'un Français sur deux comptait en acheter pour Noël. Ces jeux envahissent souvent les placards des familles, alors, pour faire place nette, ils sont donnés aux associations.
Devant une gare parisienne, Clément Lenoble récolte tous les dons des familles encombrées. "Si les jouets ne peuvent pas être donnés parce qu'ils ne sont pas dans un bon état, ils seront alors recyclés [...], que les jouets soient dans un état correct ou pas, on incite vraiment tous les Parisiens à nous les ramener", insiste le représentant d'Ecosystem.
Les jeux d'occasion gagnent du terrain au pied du sapin. D'ici 2030, ils pourraient représenter 30% du marché du jouet.