VIDEO. Bronchiolite : un traitement préventif pour réduire les hospitalisations

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VIDEO. Bronchiolite : un traitement préventif pour réduire les hospitalisations - Norbert Cohen et Marion David ©France 3 PIDF

Les chiffres sont encore faibles mais ils progressent. La bronchiolite est de retour. Après l'épidémie sans précédent de l'hiver dernier, les hôpitaux misent sur un nouveau traitement pour éviter la saturation. Le Beyfortus est disponible depuis quelques jours.

L'hôpital Jean-Verdier de Bondy accueillait hier la directrice de l'agence régionale de santé (ARS). Une opération de communication pour rencontrer les soignants et écouter les premiers retours sur le Beyfortus, le nouveau traitement contre la bronchiolite. 

"Aujourd'hui c'est formidable, on a un médicament qui permet de prévenir l'infection à la bronchiolite. C'est déployé dans les 76 maternités d'Île-de-France. [...]Je reste prudente, on vient de lancer la campagne mais le taux d'adhésion des parents semble très fort, ce qui est un bon signe" affirme Amélie Verdier, directrice de l'ARS.

En une seule injection, le Beyfortus permet d'apporter au nourrisson les anticorps dont il a besoin pour se défendre contre la bronchiolite. Efficace pendant cinq mois, le médicament est recommandé aux enfants nés cette année à partir du 6 février.

Protéger les enfants et désengorger les hôpitaux

"L'objectif c'est avant tout de faire du bien au bébé et aux familles mais c'est aussi de diminuer la pression sur les services d'hospitalisation et de ne pas avoir ce problème de manque de places. On peut espérer que cet hiver, par rapport à l'an dernier, pour la première fois, on ne soit pas obligés d'envoyer des enfants très loin, de les transférer et de les hospitaliser dans le couloir sur un brancard parce qu'on n'a pas de places", souligne le professeur Loïc de Ponctual, chef du service pédiatrie de l'hôpital Jean Verdier.

L'année dernière, en Île-de-France, on a noté plus de 23 000 passages aux urgences pour suspicion de bronchiolite. 7 000 enfants ont dû être hospitalisés.

Selon les premières études, le traitement permettrait une diminution de 60% à 80% de ces hospitalisations.

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