Sur l'avenue la plus connue de Paris, la fréquentation a augmenté de 15% ces douze derniers mois pour atteindre son niveau d'avant-covid voire même, le dépasser.
La saison touristique bat son plein, les visiteurs sont bel et bien de retour sur l'une des avenues les plus populaires au monde. Les Champs-Élysées semblent avoir retrouvé leur pouvoir d'attraction.
Selon l'étude de Mytraffic et Cushman & Wakfield, avec une hausse de 131%, la fréquentation est bien plus importante qu'avant la crise du covid. Le fruit d'un long travail pour retrouver tout son éclat : "sur les Champs-Élysées, il y a deux investissements fondamentaux : celui de la ville pour réparer, rassurer, relancer mais il y a aussi l'investissement du comité, la Grande Dictée, les Illuminations, des moments qui soient des moments populaires, des moments qui rassurent et des moments qui rassemblent. Il faut que les Champs-Élysées soient humains. Ils ne l'étaient plus assez, on essaye de se battre pour qu'il y ait des fanfares, des orchestres, des animations" assure Marc-Antoine Jamet, président du Comité Champs-Élysées.
Un lieu touristique porté par le commerce
Oubliés donc les gilets jaunes et les crises sociales. Le luxe tient le haut du pavé sur l'avenue la plus chère de la capitale. Avec 1 million de passages par mois devant les magasins, l'emplacement reste stratégique.
Pour Christian Dubois, directeur du département commerce de Cushman & Wakefield, "le flux c'est avant tout du chiffre d'affaires parce qu'effectivement, plus il y a de flux, plus il y a une corrélation entre le nombre de personnes qui passent devant un magasin et le chiffre d'affaires qui sera réalisé. Mais ça va un peu au-delà de ça également, le flux, c'est de l'image de marque pour les enseignes et donc les enseignes (...) sur les Champs-Élysées, mettent le maximum dans leur concept pour que ce concept soit le vecteur de leur image de marque. Quelque part, les Champs-Élysées, c'est également un média pour les enseignes".
La rénovation des Champs-Élysées doit se poursuivre jusqu'en 2030.
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