VIDEO. Collecte des déchets : les ordures emballées avant un retour à la normale

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Collecte des déchets : les ordures emballées avant un retour à la normale ©France 3 PIDF

À Paris, avec le reprise du travail chez les éboueurs, les déchets sont progressivement ramassés mais le retard se fait sentir d'autant plus que les entrées aux incinérateurs de l'agglomération n'ont pas toujours été faciles ces derniers jours. Ajoutez à cela plusieurs semaines de grève. Il a donc fallu entreposer les déchets et même parfois, les emballer pour éviter le pourrissement et l'odeur.

Du grand déballage à l'enrubannage, à Claye-Souilly en Seine-et-Marne, tout commence au pied d'une montagne d'ordures. Depuis le début de la grève, elles sont acheminées quotidiennement jusqu'au centre de tri et de traitement Val'Pôle de la commune. Sur place, devant l'immense tas de déchets venus de Paris, Olivier Caudart, directeur opérationnel du Val'Pôle - Véolia d'Ile-de-France, nous explique ce qui attend ces détritus : "les déchets vont être compactés et ensuite envoyés vers la plastifieuse pour y être filmées". 

L'enrubanneuse est capable d'avaler 40 tonnes de poubelles et de les couvrir d'un ruban recyclé. Un copier-coller du secteur agricole et de ses round-ballers pour empêcher toute fermentation. "On ne sent plus rien parce que l'intérêt de cette pratique c'est que finalement, le déchet est complétement étanche à l'air et à l'eau et aucune évolution possible du déchet ne va pouvoir se faire pendant la durée de stockage temporaire du déchet" selon Olivier Caudart. 

Un stockage temporaire

Créé en 2019, le dispositif permet de pallier à l'arrêt des incinérateurs en maintenance. Monique Kallassy, directrice de l'unité industrielle Véolia d'Ile-de-France fait le compte : "aujourd'hui nous sommes autorisés à recevoir et emballer 50 000 tonnes par an parce qu'on fait partie d'un dispositif de sites de secours et ce n'est qu'un site parmi les quinze autres qui assurent des activités de traitement pendant cette période de grève." 

Stockage temporaire donc car lorsqu'arrivera la fin des blocages, Monique Kallassy l'assure : "toutes ces balles vont repartir en incinérateur pour pouvoir être valorisées et produire de l'électricité et de la chaleur". En attendant, les jours de grève défilent et les balles s'empilent. 

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