VIDEO. Dans les forêts franciliennes, des arbres méditerranéens pour résister au changement climatique

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VIDEO. Dans les forêts franciliennes, des arbres méditerranéens pour résister au réchauffement climatique ©France 3 PIDF

Parmi les arbres, certaines variétés sont plus résistantes au réchauffement climatique. L'office national des forêts (ONF) étudie ce changement dans des laboratoires à ciel ouvert avec tous les professionnels de la forêt.

Dans la forêt de Fontainebleau, des agents de l'ONF plantent de jeunes arbres. Faire un trou, mettre un plant, recouvrir de terre, rien de très compliqué. Mais trouver des arbres qui résistent au changement climatique est beaucoup plus complexe. Sur place, Alexandre Butin, responsable adjoint unité territoriale de Fontainebleau, s'inquiète pour son territoire : "Fontainebleau, comme beaucoup de forêts en France, subit les affres du changement climatique donc qui dit changement climatique dit canicule dit sécheresse plus répétée donc on a des chênes pédonculés qui sont en train de mourir". 

Chênes, bouleaux, charmes, en règle générale l'ONF privilégie la régénérescence naturelle mais pour permettre à la nature de mieux s'adapter, les agents l'aident un peu. Pendant l'hiver, une dizaine d'essences sont plantées. "On amène ces essences depuis le bassin méditerranéen à Fontainebleau parce que les conditions climatiques qu'ils ont là-bas c'est peut-être les conditions climatiques que l'on aura dans 50 ans à Fontainebleau. Donc ces essences qui ont l'habitude de ces sols-là, de ces conditions climatiques là-bas, vont être adaptées chez nous à l'avenir." explique Alexandre Butin.  

Des arbres au cœur de toutes les attentions 

D'autres plants viennent du sol de Fontainebleau mais pour leur donner plus de chances de survie, ils ont d'abord poussé en pépinière.

Cyril Langevin est technicien forestier, il veille sur ce monde végétal : "les chênes sessiles viennent de la forêt, les glands ont été ramassés cet été sur des parcelles classées et nous on les replante deux ans après". Une fois plantés, les arbres sont protégés, "une étape obligatoire et nécessaire" pour Cyril Langevin, "si on ne fait pas ça, les plants on va les retrouver soit croqués par les cervidés soit retournés par les sangliers". Un suivi qui fait ses preuves. Des chênes, plantés il y a cinq ans et entourés de charmes et de bouleaux, font à présent entre 3 et 4 mètres de haut.  

Grâce au financement du plan de relance et à l'aide de la Région Ile-de-France, l'ONF peut planter cette année plus d'arbres, 63 000 contre 10 000 les années précédentes. 

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