Avec l'inflation, l'augmentation des prix fait chuter le pouvoir d'achat, les Franciliens sont de plus en plus nombreux à traquer les promotions et les bonnes affaires et cela fait le succès de la seconde main, des brocantes et des vide-maisons.
À Beaumont-du-Gâtinais, en Seine-et-Marne, le jardin d'une maison a été transformé en brocante éphémère. Des vêtements, de la vaisselle ou des livres vendus à petits prix. Mohamed El Fennane fait le tour des maisons à la recherche de bonnes affaires. Il repart avec des casseroles à deux euros et une paire de chaussures à un euro : "on achète beaucoup d'occasion au lieu d'aller au magasin acheter du neuf parce qu'on n'a pas les moyens d'acheter du neuf".
De l'autre côté du jardin, Emilie, une mère de famille qui vient d'avoir des jumelles, cherche des jouets et des vêtements pour ses enfants. Comme dans les vide-greniers, il faut souvent fouiller pour dénicher la perle rare. Des articles parfois quasi neufs mais bien moins chers.
Une solution rentable pour les clients et les vendeurs
Sylvie Lecharme est propriétaire, elle en est à son deuxième vide-maison, elle vend les objets qui appartenaient à sa mère décédée et certains partent très vite comme l'électroménager. "Hier, on avait une machine à laver qu'on vendait 50 euros (...) c'est plus rentable pour les gens qui achètent de venir dans les vide-maisons ou les vide-brocantes".
À quelques kilomètres de là, à Oncy-sur-École, en Essonne, dans son garage, Bernard Deschamps propose de la vaisselle et de la décoration. Sa maison vient d'être vendue, tout doit disparaître rapidement et ça, les acheteurs potentiels l'ont bien compris. D'après le propriétaire, "les prix se négocient de plus en plus, le pouvoir d'achat se resserre, tous les gens que je connais, dans n'importe quelle classe de la société, tout le monde voit que ça tire vers le bas".
Les vide-maisons sont aussi intéressants pour les propriétaires. Sa dernière vente avait rapporté environ 500 euros à Bernard Deschamps.
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