45 000 policiers et gendarmes seront présents lors de la cérémonie d'ouverture des JO. De nouvelles recrues sont donc formées cet été à Beynes dans les Yvelines. Une préparation militaire pour apprendre les bases de la formation de gendarme et susciter de nouvelles vocations.
Ce jour-là, l'instructeur enseigne les gestes et les techniques si un contrôle routier dégénère. Ce sera bientôt l'une des missions de ces stagiaires. Issus d'horizons différents, tous ont une même envie, porter l'uniforme de la gendarmerie. Ils doivent apprendre à se défendre sans être armés et repousser leurs propres limites.
"Ce sont des séances qui sont physiques donc on a une partie d'échauffement, de renforcement musculaire et on se met vraiment en condition comme si la personne qui porte le "bag" (sac de frappe) était notre adversaire. On a des injonctions à répéter pour nous mettre vraiment en condition sur le terrain" explique Elise, une jeune étudiante, "autant être malmenée maintenant que sur le terrain" ajoute Sophie, sa camarade d'exercice.
Une formation qui se veut complète
Les stagiaires s'entraînent aussi avec une arme à feu. Il faut savoir affronter toutes les situations tout en gardant la maîtrise de soi. Le niveau d'exigence reste donc très élevé : "ce sont trois semaines intenses de formation où on axe essentiellement la formation pour leur permettre d'avoir les connaissances et les acquis pour pouvoir épauler les cadres actifs qui seront sur le terrain" détaille Bruno, capitaine de réserve. Lorsqu'ils sont appelés en renfort, les réservistes doivent avoir les mêmes compétences qu'un sous-officier qui a passé huit mois en école.
À l'issue de cette formation, il leur reste 48h de service pour valider leur formation avant d'être mobilisés sur le terrain.
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