Depuis 2019, le dispositif Oasis a pour mission de végétaliser les écoles. Un programme de création d'espaces verts dans les cours de récréation dont fait partie Marilou Dif, architecte de l'association CAUE 75, qui a travaillé avec une vingtaine d'établissements dans le cadre de ce dispositif.
Est-ce que vous associez les élèves et les enseignants lors de la confection de ces cours végétalisées ?
Marilou Dif : À chaque fois on associe les enfants par des ateliers de sensibilisation pour qu'ils comprennent l'enjeu du projet et ce qui va se passer dans leur cour. On mène un diagnostic avec eux pour qu'ils puissent questionner eux-mêmes les usages qu'ils font de cette cour d'école dans son état actuel et enfin, on les fait se projeter pour imaginer leur future cour d'école.
Une fois le projet abouti, la ville de aris propose une palette végétale. Quels critères sont pris en compte ?
Marilou Dif : Ça dépend beaucoup du contexte donc une fois le projet bien avancé, on va regarder quelle zone doit être végétalisée et donc, en fonction de son orientation, de son ensoleillement, de l'eau qui peut y ruisseler et donc, de sa caractéristique humide, on va pouvoir sélectionner des plantes. On essaye au maximum de choisir des plants qui sont capables de résister au maximum au changement climatique et notamment aux périodes de sécheresse.
Quels bienfaits apportent ces cours végétalisées ?
Marilou Dif : Une meilleure concentration, une meilleure capacité de mémorisation pour ce senfants quand ils reviennent en classe. Ils sont plus aptes à l'apprentissage quand ils reviennent en classe. Il y a des bienfaits dans d'autres domaines comme la santé, le fait d'être au contact de la nature c'est une façon pour eux de booster leur défense immunitaire. Dans les cours Oasis telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, il y a une dimension de prise de risques mesurée qui permet de développer leur autonomie.
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