VIDEO. Les chenilles processionnaires sont de retour, comment s'en protéger ?

Habituellement elles font leur apparition en avril mais cette année les chenilles processionnaires sont déjà là. Ces nuisibles aux poils urticants peuvent causer de graves réactions allergiques. Elles pullulent sur certains arbres dans notre région.

On les aperçoit de loin dans les arbres, des amas blancs, des nids de chenilles processionnaires. Une espèce vigoureuse, de 3 à 4 centimètres de long et qui se déplace rapidement. C'est lorsque ces chenilles sortent pour venir s'enterrer qu'elles libèrent leurs poils dans l'air. Ce sont eux qui causent démangeaisons et allergies.

À Freneuse, dans les Yvelines, une habitante de la commune, taille ses arbres : "je fais très attention pour ne pas être en contact avec et je vois beaucoup de mamans passer avec leurs enfants et ça, ça m'inquiétait un peu". Normalement ces chenilles ne sortent pas en cette saison mais plutôt en avril. La douceur de l'hiver a favorisé entre autres leur prolifération. Daniel Vaugelade vit aussi à Freneuse, c'est le président d'une association de protection de l'environnement : "les conditions estivales de l'hiver 2022  (...) ont été extrêmement favorables à la reproduction des chenilles qui maintenant sont présentes de façon exponentielle.". 

Quels pièges pour s'en débarasser ? 

Epandage d'insecticide, mise en place de nichoirs ou bien de pièges, pour limiter leur développement, des solutions existent. Depuis mi-janvier, l'entreprise spécialisée de Jérémy Thomas réalise 5 à 6 interventions par jour. Aujourd'hui, il installe un piège "qui permet de recevoir les chenilles en procession qui vont descendre le long de l'arbre, pour descendre dans la goulotte et se retrouver piéger à l'intérieur du sac" : 

Des mesures sont aussi prises par les mairies. À Freneuse, un arrêté du 10 février dernier incite les particuliers à surveiller leurs arbres. "Il faut que la population nous accompagne" confirme Ghislaine Haueter, la maire de la commune. 

La ville prévoit de traiter son domaine public à partir du 3 mars pour limiter l'invasion de cette espèce. 

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