VIDEO. Paris 2024 : quand la science s'engage aux côtés des para-athlètes

Améliorer les performances des athlètes paralympiques, c'est l'objectif d'une entreprise française qui tente de rendre les fauteuils encore plus rapides. C'est la piste du stade de Bondoufle dans l'Essonne qui a été choisie pour tester ce nouveau matériel avec, en ligne de mire, les Jeux Paralympiques de 2024.

L'équipe de France de para-athlétisme au service de la science. Au stade Robert Bobin, les athlètes ne sont pas en entraînement, ils testent leur matériel sur la piste qui a le même revêtement que les pistes en compétition en vue des mondiaux dans quelques jours mais surtout, avec les Jeux Paralympiques comme objectif.

Pour un centième de seconde

Loïc Picard est ingénieur en recherche et développement chez Hutchinson, il garde un œil sur ses créations : "ça va être des matériaux, des pneus, qui vont être développés spécifiquement pour les athlètes, pour cette compétition, pour le terrain (...). Là, on est sur une piste d'athlétisme, pas sur du bitume donc on va avoir des comportements différents au niveau de la pression du pneu (...). On travaille pour développer le meilleur pneu pour les athlètes".

Pour cela, ces chercheurs placent une caméra à l'arrière du fauteuil. Elle filme la roue et distingue les déformations du pneu en ligne droite et dans les virages. Mettre plus ou moins de pression, changer l'axe, c'est peut-être la solution pour remporter une course. "Techniquement, ce sont des centièmes de seconde près et puis il y a aussi l'effet psychologique. Si les gars, ils se sentent en confiance, qu'on leur apporte des nouvelles solutions, des nouveaux produits, ils sont preneurs (...) ça peut se jouer à deux centièmes donc si ça se trouve les deux centièmes on les a trouvés" espère Denis Lemeunier, entraîneur de l'équipe de France de para-athlétisme.

Un projet global pour performer durant les Jeux

Le projet Sciences 2024, financé par l'Etat, est en lien évident avec Paris 2024. "C'est un projet qui regroupe une dizaine d'universités et d'écoles d'ingénieurs et qui veut financer soit des thèses soit des projets de recherches pour optimiser les performances des athlètes" explique Maxime Michel, doctorant.

La France est repartie de Tokyo à la 14ème place, avec 54 médailles paralympiques, pour Paris 2024, l'objectif est d'intégrer le top 10. 

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