Un nouveau pic de pollution aux particules fines est attendu vendredi dans la capitale. La ville demande à l'Etat de mettre en place la circulation différenciée. La Région déclenche le forfait antipollution pour les transports en commun. Il permet de voyager au tarif de 3,80 euros toute la journée.
"Nous traversons un épisode de pollution aux particules fines à Paris. Le seuil d'information est dépassé depuis plusieurs jours, nous sommes désormais en procédure d'alerte", a indiqué à l'AFP Bruno Julliard, premier adjoint de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. "Tous les efforts doivent être faits pour protéger la santé des Parisiens. La réduction du trafic automobile à Paris est un enjeu de lutte contre la pollution et de santé publique majeur qui nécessite la mobilisation et la détermination de tous", ajoute la déclaration.La Ville de Paris a demandé jeudi à l'Etat de mettre en place la circulation différenciée dans la capitale, en raison des pics actuels de pollution aux particules fines, alors que la Région a déclenché pour vendredi le forfait "antipollution" pour les transports en commun.
Il revient à l'Etat et aux collectivités de décider de mesures, parmi lesquelles la circulation différenciée, qui interdit la circulation des voitures les plus polluantes en fonction de leurs vignettes Crit'Air, obligatoires à Paris.
De son côté, pour faire face à ce pic de pollution, Valérie Pécresse, présidente LR d'Île-de-France Mobilités (ex-Stif) et de la région Île-de-France, a décidé de déclencher le forfait "antipollution" sur l'ensemble du réseau de transports en commun francilien pour la journée de vendredi, annonce un communiqué.
Ce forfait toutes zones, créé en 2017, permet de voyager au tarif de 3,80 euros pour la journée. Son objectif est "d'inciter les Franciliens à laisser leur véhicule au garage et de privilégier les transports collectifs durant cet épisode de pollution". Le coût de cette mesure est estimé à 500.000 euros par jour.