Après une semaine de crise et de tensions dans les prisons françaises, les syndicats rejettent le projet d'accord négocié avec le gouvernement. Le texte, qui prévoyait la création de plus de 1000 postes de surveillants, a été refusé par les militants des syndicats Ufap-Unsa et CGT pénitentiaire.

Négocié pendant une semaine, le projet d'accord entre la Garde des Sceaux et les syndicats CGT et Ufap-Unsa Justice (majoritaire) prévoyait notamment la création de 1100 postes de surveillants sur quatre ans, ainsi qu'une prise en charge spécifique des détenus radicalisés. (C'est l'agression d'un surveillant par un détenu jihadiste dans une prison du Pas-de-Calais qui a déclenché le mouvement de colère lundi dernier).

Des propositions rejetées par la base

Mais les adhérents des deux syndicats, auxquels le texte a été soumis, ont dit non, jugeant ces propositions insuffisantes. De son côté, FO-Pénitentiaire (30%), qui ne s'est pas joint aux négociations, a appelé à durcir le ton.
Des débrayages ont touché ce matin des établissements pénitentiaires en France, mais la situation était calme dans les grandes maisons d'arrêt de la région parisienne, Fleury-Mérogis et Fresnes. 
Finalement, ce sont donc trois syndicats qui appellent à amplifier le mouvement, et annoncent un blocage total des prisons dès demain matin 6 heures.


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