Mis à pied, puis licenciés pour faute grave, quatre agents de la société Securitas avaient saisi le tribunal des prud'hommes de Bobigny, s'estimant victimes de discrimination religieuse.
La décision du tribunal, attendue aujourd'hui, a été reportée au 11 janvier.
L'affaire s'était déroulée juste après les attentats du 13 novembre 2015. Une filiale française de la société Securitas avait convoqué une vingtaine de ses agents de sécurité, qui travaillaient à l'aéroport d'Orly, pour leur signifier que la longueur de leur barbe n'était pas conforme au code vestimentaire de l'entreprise.
Quatre d'entre eux, qui n'avaient pas voulu obtempérer, ont été mis à pied, puis licenciés pour "faute grave." De confession musulmane, ils ont saisi le tribunal des prud'hommes de Bobigny, pour dicrimination religieuse.
La décision du tribunal a été reportée au 11 janvier prochain, la présidente n'ayant pas motivé son jugement.
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