Le PSG a subi la plus lourde défaite qu'il ait connu en Ligue 1 depuis novembre 2011, samedi soir 3 décembre à Montpellier (3-0). Le choix du dispositif de jeu, inhabituel, de l'entraîneur Unai Emery a immédiatement été pointé du doigt.
Paris n'avait pas reçu pareille claque en championnat depuis plus de 5 ans (le 27 novembre 2011) et la cinglante défaite, identique, 3 à 0 sur le terrain de Marseille. A l'époque, Antoine Kombouaré était le coach parisien.
Et samedi soir, si Montpellier n'avait plus battu le PSG à domicile en L1 depuis 12 ans (1-0), Paris a subi sa troisième défaite de la saison et reste derrière Nice, qui reçoit Toulouse ce dimanche.
Nous avons perdu un peu de la confiance que nous a
vions gagnée, a reconnu l'entraîneur Unai Emery.
Evidemment, les détracteurs ont immédiatement pointé du doigt la configuration nouvelle qu'avait choisi l'entraîneur. Unai Emery a encore une fois surpris tout le monde en délaissant le 4-2-3-1 privilégié ces derniers matches, pour aligner un 4-3-3 sacrifiant Hatem Ben Arfa, laissé sur le banc en début de rencontre. "HBA" n'est entré qu'à la 57e minute, quand le PSG était mené 2 à 0 et il était trop tard.
Le coach espagnol avait voulu innover en alignant un milieu à trois inédit Nkunku-Krychowiak-Matuidi. C'est raté. Même le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi l'a noté, diplomatiquement: "Aujourd'hui, il y a un changement, c'était la première fois qu'il y avait ces trois milieux ensemble (Nkunku, Krychowiak, Matuidi), mais ce n'est pas une excuse".
En tout cas, l'équipe d'Unai Emery a donc très mal préparé le choc du Championnat programmé dimanche prochain, 11 décembre, au Parc des Princes contre les Niçois. Et on peut craindre que cette leçon, reçue d'un club qui joue le maintien, ne laisse des traces.