Rugby : Le Racing 92 rassuré, le Stade Français balayé

Deux clubs franciliens jouaient hier. Le Racing 92 a remporté son match contre Castres, 23-10, quand le Stade Français perdait sèchement, 46-10 contre Clermont.

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Le Racing 92, une semaine après une défaite synonyme d'élimination en Coupe d'Europe, est reparti dans le bon sens en battant Castres 23-10 vendredi à Colombes lors de la 14e journée de Top 14.

Le Racing pourra cependant regretter d'avoir laisser échapper le point du bonus offensif à la dernière minute, sur un essai de Thomas Combezou qui permet aux Castrais de ne compter que deux points de retard au classement sur leur adversaire du soir.

Ce succès est néanmoins précieux pour le club des Hauts-de-Seine: outre de lui offrir un répit après trois matches sans victoire, il lui permet de faire son retour dans les places qualificatives pour la phase finale (4e), et de repasser notamment devant le CO (8e).

Juste avant Noël, le Racing s'offre de plus le plaisir de battre enfin Christophe Urios, contre qui il restait sur six défaites d'affilée, que ce soit en temps qu'entraîneur d'Oyonnax ou de Castres.

La dernière fois, c'était en février, et les Tarnais avaient réalisé un exploit au stade Yves-du-Manoir (9-13). Depuis, aucune équipe française n'est venue s'imposer à Colombes.

Les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit ont pris cette double revanche en creusant l'écart dès le début de la rencontre. Ils le doivent notamment à Wenceslas Lauret, qui s'est mis en valeur sur les trois essais franciliens.

L'international français a d'abord contré la relance au pied d'Antoine Dupont (26e). Le demi de mêlée Xavier Chauveau, qui profitait du passage à vide de Maxime Machenaud pour connaître sa première titularisation de la saison, récupérait et s'en allait aplatir (11-3).

Quatre minutes plus tard, Lauret héritait lancé d'un ballon de Dulin. Le troisième ligne faisait valoir ses qualités de sprinteur en transperçant le rideau castrais pour marquer le deuxième essai (18-3, 30e).

C'est encore Lauret qui était à l'origine du troisième essai. Sa poussée venait échouer à cinq mètres de la ligne d'en-but tarnaise mais à l'issue d'une longue séquence, Machenaud, entré en jeu, transmettait à Yannick Nyanga qui s'imposait à gauche en bout de ligne (23-3, 71e).

Un peu moins dominateurs en seconde période, les Racingmen ont failli se faire surprendre par David Smith, venu intercepter un ballon alors que les Franciliens s'approchaient de la ligne d'en-but adverse.

Mais son duel de sprinteurs avec Brice Dulin a tourné à l'avantage du second, qui l'a stoppé au cou dans sa cavale. Un geste irrégulier qui a valu un carton jaune à l'international français, et une pénalité pour le CO, manquée d'ailleurs par Benjamin Urdapilleta.

La réaction castraise allait finalement se matérialiser au dernier moment par Combezou, qui a plongé au dessus d'un ruck pour marquer l'essai qui prive le Racing du bonus (23-10, 79e).

  • La réaction de Laurent Labit, entraîneur des arrières du Racing 92 : "Soulagé, content aussi parce qu'on a rassuré beaucoup de monde qui s'inquiétait pour nous. On tient à rassurer tout le monde: on sera encore là, même si ce n'est pas en un soir qu'on va gommer ce qu'on a pas su faire depuis cinq mois. Cette semaine, le Racing était au bord de la crise comme on l'a lu. Ce soir, il y a d'autres équipes qui ne sont pas loin de la crise à ce moment-là, qui sont sorties des 6 et qui vont batailler dur pour jouer la qualification. Il y a la satisfaction de battre cette équipe qui est difficile à manœuvrer. Et ensuite celle du comportement qu'ont eu les joueurs sur un match à pression. Ce comportement-là nous a intéressés, même si encore une fois, dans le décompte final, il nous manque un point."

En revanche, le Stade Français subit une lourde défaite, 46-10.



Après une campagne européenne bien menée, Clermont a continué sur sa lancée en championnat en balayant 46 à 10 le Stade Français sur sa pelouse, vendredi soir lors de la 14e journée du Top 14.

En empochant le bonus offensif, les Auvergnats ont ainsi conforté leur place de leader avec cinq points d'avance sur La Rochelle. Le XV charentais, qui a battu Bayonne (42-17), occupait vendredi en milieu de soirée la place de dauphin dans l'attente du résultat du match Montpellier-Toulon.

Grâce à deux essais de son ailier de poche Adrien Planté - l'homme du match côté clermontois - les Auvergnats ont dompté une équipe parisienne qui n'arrive toujours pas à s'exprimer hors de ses terres, avec aucune victoire cette saison en déplacement.

Après quinze minutes de round d'observation, le leader du Top 14, mené après un essai parisien de Sekou Macalou (14, 3-5), prenait les choses en main avec l'arrivée d'Adrien Planté qui inscrivait deux essais (22e, 32e).

Toujours dans les bons coups, l'ailier de l'ASM a continué sur sa lancée en seconde période en rattrapant Will Genia sur la ligne d'en but pour l'empêcher d'inscrire son deuxième essai après celui aplati à la 46e.

Le Stade Français était dépassé par la vitesse de jeu de Clermont. Souvent privé de ballons, les Parisiens ont aussi pêché dans le domaine de la discipline avec un carton jaune (28e) infligé au trois-quarts aile Josaia Raisuqe.

La seconde période était à sens unique avec des Jaunards qui ont explosé le verrou défensif parisien avec une pluie d'essais sur le Michelin, quatre au total, offrant au public auvergnat une victoire bonifiée: Fernandez à la 43e, Nakaitaci à la 58e, Chouly à la 73e et Timani à la 78e.

Paris, sonné, chute de la 9e à la  11e place après les victoires de Pau à Bordeaux (6-18) et de Brive face à Lyon (22-6).

  • La réaction de Gonzalo Quesada, entraîneur Paris : "nous avions un petit espoir de réaliser quelque chose, mais finalement nous n'avons existé que le premier quart d'heure. Nous étions venus avec les forces vives du moment et pensions les bousculer surtout qu'ils avaient changé beaucoup de joueurs dans le XV de départ. Mais ce soir, il y avait un niveau d'écart entre les deux équipes. Clermont a toujours joué dans l'avancée et nous avons beaucoup subi"

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