A la veille du second tour des élections régionales, dimanche 13 décembre, France 3 Paris Île-de-France vous a proposé un débat en présence de trois invités politiques issus des trois listes encore en lice. Emploi, transports, sécurité... et financement. Ce qu'il faut retenir du grand débat.
# La formation et l'emploi
Premier thème abordé, derrière la question cruciale pour la région : "Que proposez-vous à tous ces jeunes qui vous reprochent de ne pas leur ouvrir d'horizons ?", la formation, compétence incontournable de la région, et avec la formation son corollaire, l'emploi.# La sécurité
Au coeur des préoccupations en Île-de-France peut-être plus encore que dans n'importe quelle autre région, et plus encore depuis les attentats du 13 novembre, et par conséquent au coeur des programmes de tous les candidats, un chapitre qui pourtant ne fait pas partie des compétences légales de la région : la sécurité. Tous les candidats savent bien qu'ils doivent proposer des réponses sur ce thèmes, générateur de toutes les inquiétudes. Pas facile à la seule échelle régionale...# Les transports
C'est l'un des thèmes clés de cette campagne : la question des transports. Rénovation du matériel existant, construction du Grand Paris Express... Autant de points de divergence entre les trois candidats. Le Grand Paris Express, "projet mégalo" pour Jordan Bardella, est défendu par les deux autres candidats, Thierry Solère et Marie-Pierre de La Gontrie. Se pose la question du financement, où là encore, les uns et les autres se positionnent.► LIRE aussi : INFOGRAPHIE. Ce que les candidats proposent pour les transports en commun en Île-de-France
# Le budget
Comment permettre au conseil régional d'agir ? Comment augmenter sa marge de manoeuvre ? Chaque représentant des trois listes en présence détaille ses mesures d'économie. Car si les recettes n'augmentent pas, c'est dans la réduction des dépenses que chacun promet d'opérer : 500 millions d'euros pour Thierry Solère, qui promet de s'attaquer au "clientélisme" induit par certaines subventions versées aux associations ; 220 millions d'euros pour Marie-Pierre de La Gontrie qui promet de supprimer les sommes versées aux communes qui ne respectent pas la loi SRU. Pour Jordan Bardella, le conseil régional doit se recentrer sur des "priorités locales", et ne pas mener des politiques de "coopération internationale".Les invités du débat du second tour
- Jordan Bardella, tête de liste FN-RBM en Seine-Saint-Denis
- Marie-Pierre de La Gontrie, tête de liste PS-PRG-EELV-FDG à Paris
- Thierry Solère, tête de liste LR-UDI-MoDem dans les Hauts-de-Seine