Le sondage du jour en Ile-de-France, pour Le Parisien et BFMTV, donne Valérie Pécresse, tête de liste LR-UDI-Modem 42%, devant Claude Bartolone, PS-PRG-EELV-Front de Gauche 40%. Mais la marge d'erreur des sondages est de 3% et le résultat pourrait être rigoureusement inverse.
Une enquête de l'institut Odoxa, publiée ce mercredi 9 décembre par nos confrères du Parisien, crédite la candidate de la droite et du centre, Valérie Pécresse (Les Républicains - UDI - Modem) de 42% des intentions de vote au second tour des élections régionales, dimanche 13 décembre. L'enquête la place ainsi devant le candidat de la gauche Claude Bartolone (PS - PRG - EELV - Front de Gauche ), crédité lui de 40% des intentions de vote.
Mais l'institut rappelle que la marge d'erreur des sondages est, comme toujours, de 3% (en plus et en moins). En d'autres termes, cela signifie que le score est serré et que Claude Bartolone pourrait aussi bien se placer devant Valérie Pécresse. L'incertitude est d'autant plus grande que l'enquête a été réalisée les 6 et 7 décembre, c'est à dire avant l'annonce de la conclusion d'un accord et d'une fusion des listes de gauche (EELV et Front de Gauche) avec la liste conduite par Claude Bartolone.
Pas de "risque Front National"
En réalité, ce sondage d'entre-deux tours vient confirmer que le résultat se jouera au coude à coude.Pour Valérie Pécresse, qui a rassemblé 30,5 % des suffrages au premier tour le 6 décembre, tout dépendra de sa capacité à capter des voix chez les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan mais aussi, peut-être chez ceux du Front National de Wallerand de Saint-Just (qui ne peut espérer arriver en tête, crédité des 18% obtenus au premier tour). Valérie Pécresse devra donc parvenir surtout à mobiliser en sa faveur un grand nombre d'abstentionnistes du premier tour. Un pari toujours difficile à réussir.
Quant à Claude Bartolone et ses nouveaux alliés, qui à eux tous ont réuni 39,85% des voix du premier tour, leur éventuelle réussite tiendra à la capacité du candidat socialiste à convaincre des électeurs de gauche qui avaient voté pour un autre candidat souvent violemment opposé à lui dans la campagne, de reporter leur vote sur son nom. Pas gagné, dans une région où contrairement à d'autres, le Front National n'a aucune chance de l'emporter.